Selon article L5126-5 du Code de la Santé Publique, la pharmacie à usage intérieur est chargée de répondre aux besoins pharmaceutiques de l’établissement où elle est créée et notamment :
– D’assurer, dans le respect des règles qui régissent le fonctionnement de l’établissement, la gestion, l’approvisionnement, la préparation, le contrôle, la détention et la dispensation des médicaments, […] ainsi que des dispositifs médicaux stériles […] et d’en assurer la qualité.
– De mener ou de participer à toute action d’information sur ces médicaments, matériels, produits ou objets, ainsi qu’à toute action de promotion et d’évaluation de leur bon usage, de contribuer à leur évaluation et de concourir à la pharmacovigilance et à la matériovigilance et à toute action de sécurisation du circuit du médicament et des dispositifs médicaux stériles.
– De mener ou de participer à toute action susceptible de concourir à la qualité et à la sécurité des traitements et des soins dans les domaines relevant de la compétence pharmaceutique.
La pharmacie approvisionne 405 lits et 3 places (Hôpital de jour Médecine) sur un mode de distribution globalisée pour le matériel et les médicaments. Sur ces 408 lits et places, 61 lits sont en « Dispensation nominative» pour les médicaments (SSR* & EHPAD de CLUIS).
La Pharmacie a également une activité de rétrocession soumise à autorisation.
La rétrocession correspond à la dispensation de médicaments par les pharmacies hospitalières aux patients non hospitalisés, par dérogation ou en complément du circuit habituel des pharmacies de ville.
La rétrocession permet aux patients d’avoir accès à certains traitements malgré leurs contraintes de distribution, de dispensation ou d’administration, ou qui nécessitent un suivi particulier de la prescription ou de la délivrance.